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Enquête sur le bonheur des enfants

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A l’occasion de ses 40 ans, le mensuel des 7-11 ans Astrapi a lancé une grande enquête sur le bonheur des enfants. Résultats sans appel : le bonheur règne chez les enfants.

Les enfants, très majoritairement heureux ?

Selon l’enquête lancée par le magazine Astrapi, 98% des enfants se disent heureux (dont 37%  « très heureux »). Mais qu’est-ce qui rend vraiment les enfants heureux ? Pour les 7-11 ans, « passer du temps avec leurs parents » est en haut du classement, à 68%. Vient ensuite « avoir des invités à la maison » avec 47%, suivi de près par « lire des histoires » ou « jouer avec ses frères et sœurs ». Seulement 10% cite l’argent comme source de bonheur.

Parmi les activités qu’ils aiment faire en famille, ils citent « le jeu » (de société ou de plein air) à 71% et « jouer aux jeux vidéos » à 34% pour les filles, 46% pour les garçons.

Enfin, ils sont 9 sur 10 à se déclarer « très contents » d’aller à l’école le matin ! Les raisons sont surtout d’y « retrouver leurs amis », « jouer » et « faire des sorties ».

Autres facteurs de bonheur

Des travaux ont été menés sur un groupe d’enfants de 3 et 5 ans qui ont été poussés à partager des autocollants, ou qui ont eu la possibilité de les partager volontairement. Les chercheurs chinois ont constaté, en se basant sur leur expression faciale, que les enfants étaient plus heureux lorsqu’ils partageaient volontairement des autocollants que lorsqu’ils les gardaient pour eux. Par contre, les pousser à  partager n’avait aucun effet bénéfique.

Une autre étude a montré que la relation parents-enfant dans les premiers stades de développement affecterait épigénétiquement la propension à être heureux. L’épigénétique c’est le fait que l’ADN d’un individu peut être modifié par l’environnement, non pas en modifiant les gènes eux-mêmes, mais leur expression. Les études sur des rats qui avaient été délaissés par leur mère ont montré qu’ils souffraient d’une hyper réactivité au stress, que des substances pharmacologiques ont permis de supprimer. On peut alors imaginer que ces modifications du génome peuvent aussi s’effectuer par des moyens psychologiques, comme le fait d’adopter un état d’esprit plus « positif ».

Sources :

https://www.elle.fr/ https://www.santemagazine.fr/ https://www.science-et-vie.com/

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