Dans son livre La source du bonheur est dans notre cerveau (Albin Michel, 1998), Christian Boiron propose une définition du bonheur comme l’accord entre les trois cerveaux humains, amenant un état de non-conflit, de non-stress, l’état d’activation d’action.
Le bonheur: une bonne entente entre cerveau limbique et cerveau cortical
Il faut commencé par un peu d’anatomie. L’être humain est dispose de trois cerveaux: le reptilien qui est le centre des instincts primaires (faim, soif, sexualité, survie…), le limbique qui est le cerveau de l’apprentissage automatique (conditionnements), et le néocortex qui est le cerveau de la logique et de l’intuition.
Un signal de danger peut être externe, mais chez l’homme il peut être également interne quand le cerveau reptilien perçoit un désaccord entre les cerveaux limbique et néocortex. Le cerveau reptilien envoie alors un signal à la conscience c’est l’état d’urgence. Cet état entraîne des émotions et sensations de stress, colère, anxiété… Ces émotions négatives témoigneraient donc d’un désaccord entre les croyances conditionnées et le jugement personnel, et ce qui nous éloignerait d’un bonheur stable. Cet état d’urgence est en fait une urgence à rectifier la pensée automatique qui risque de conduire l’individu à réagir de manière dangereuse ou incohérente. Pour Christian Boiron “Le bonheur est notre nature profonde. C’est ce qui reste quand on a enlevé les croyances pathogènes qui empêchent l’harmonie entre les trois cerveaux. Le plaisir est un guide qui permet à l’homme de survivre, le bonheur est un guide qui permet à l’homme de s’accomplir.” Pour revenir à un état de bonheur il faudrait donc modifier ses programmes automatiques de pensée et d’action. Le PDG des premiers laboratoires d’homéopathie du monde explique: “Il faut donc passer du réflexe à la réflexion. Et c’est l’intelligence qui permet de faire le travail de déconditionnement nécessaire. Rien de plus exaltant, de plus libérateur que de redonner du pouvoir à sa propre intelligence.”
Le bonheur est-il visible dans le cerveau?
Oui, à en croire les travaux d’une équipe de chercheurs de l’Université de Kyoto (Japon) publiés dans la revue Scientific Reports. En analysant des IRM, les chercheurs ont identifié une zone du cerveau qui semble être particulièrement développée chez les personnes heureuses. C’est une région nommée « précunéus ». Les individus les plus heureux, ayant tendance à ressentir les émotions positives de manière intense, et percevant un sens réel à leur vie, ont le précunéus plus volumineux que les autres ! Une étude qui ouvre de champs pour la recherche…
Sources :
https://www.psychologies.com/ https://www.sciencesetavenir.fr/
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