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4 secrets de longévité des Zones Bleues dans le monde

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Les 4 secrets des zones bleues : ces mystérieuses régions du monde où l’on vit centenaire

Aux quatre coins de la planète, des scientifiques de renoms ont repéré cinq lieux surprenants appelés les zones bleues. À Okinawa (Japon), à Icarie (Grèce), à Nuoro (Sardaigne), à Nicoya (Costa Rica) et à Loma Linda (Californie) vit le plus grand nombre de nonagénaires et de centenaires en excellente santé. Quelles sont les spécificités de ces régions du monde inédites ? Peut-on mettre en place certaines de leurs règles de vie ? On lève le voile sur les piliers de leur longévité… 

1 – Le facteur génétique est la base de la longévité des habitants des zones bleues

Selon Dan Buettner, auteur du livre Blue zones : Où vit-on mieux et plus longtemps ?, la longévité s’explique à 90 % par le mode de vie et à 10 % par l’ADN. 

Luis Rosero, épidémiologiste costaricain, découvre à travers ses recherches que les personnes de la région de Nicoya ont un avantage métabolique, à l’origine de leur extrême longévité. Elles ont non seulement un taux de cholestérol et de triglycéride plus bas, mais aussi ont moins de problèmes d’hypertension et sont, dans l’ensemble, plus grandes que dans le reste du pays. 

Par ailleurs, la structure des chromosomes de ces nonagénaires et centenaires est particulière. En effet, les télomères, situés aux extrémités, sont beaucoup plus longs que la normale. Leur longueur correspondrait même à celle de personnes qui auraient dix ans de moins qu’eux ! 

Selon l’épidémiologiste, le fait d’être moins stressé n’est pas la seule raison qui justifie le ralentissement de la vitesse de raccourcissement des télomères et donc, du processus de vieillissement. L’ascendance indigène chorotega y serait pour quelque chose puisqu’elle apporterait un gène qui les rendrait plus résistants.

2 – Une alimentation majoritairement végétarienne pour vivre plus longtemps

De par leur situation géographique isolée (toutes les zones bleues sont des îles), ces régions du monde sont à l’abri de la mondialisation, de l’industrialisation et des pesticides. Alors pour se nourrir, les habitants cultivent, la plupart du temps, leur propre potager. Ils consomment ainsi des produits locaux, de saison et très peu de viande étant donné qu’elle coûte cher.

Mais ce n’est pas tout : les résidents des zones bleues ont tendance à avoir la même alimentation pendant toute leur vie. Une habitude transmise de génération en génération qui a non seulement un impact sur l’équilibre de leur flore intestinale, mais aussi sur le renforcement de leurs défenses immunitaires. En outre, leur digestion est facilitée. 

En effet, selon Vincent Valinducq, médecin, chercheur, et co-auteur du livre Zones Bleues, Les secrets de la longévité, le mélangisme alimentaire stresse les sucs intestinaux, ce qui a des conséquences négatives sur la santé. Et donc sur le vieillissement.

À Okinawa, l’île aux centenaires, la patate douce, les légumes verts et jaunes, le tofu et les plantes médicinales constituent la base du régime alimentaire des habitants. Selon les recherches effectuées par le Dr Michael Greger, plus de 90 % de leur alimentation est végétale. 

Chez les Okinawaiens, la façon de se nourrir est tout aussi importante. En récitant la phrase hara hachi bu avant chaque repas, ils se rappellent de manger jusqu’à 80 % de leur capacité. Ni plus ni moins. 

3 – L’activité physique régulière entretient la bonne santé des personnes âgées

Pour préserver sa santé, une activité physique douce et régulière est indispensable. Il n’y a pas besoin de le rappeler aux habitants de l’île d’Icarie en Grèce. Là-bas, continuer à travailler alors qu’on est (largement) en âge d’être à la retraite est très courant. Loin d’être une obligation, c’est un plaisir ! Par exemple, certains seniors reprennent le travail au moulin quand d’autres se remettent derrière les métiers à tisser.

Plus généralement, les habitants des cinq zones bleues vivent dans des villages plutôt isolés. Ils se déplacent pour la plupart à pied pour faire leurs commissions, rendre visite à leur famille ou à leurs amis. 

Les seniors et centenaires ont donc une vie active sans pour autant pratiquer volontairement un sport. Le fait d’être en mouvement au quotidien leur permet non seulement de freiner la fonte musculaire, mais aussi d’entretenir la souplesse du corps.

4 – Le lien social est un facteur important de longévité pour ces régions du monde inédites

La dimension intergénérationnelle

Dans la péninsule de Nicoya, au Costa Rica, il n’est pas rare de trouver sous le même toit pas moins de quatre générations. Là-bas, les personnes âgées ont un rôle central au sein de la famille et cela participe grandement à augmenter leur espérance de vie.

En effet, de nombreuses études ont démontré que le fait de garder régulièrement ses petits-enfants permet de vivre plus longtemps. Cela améliore aussi les fonctions cognitives, la santé mentale et physique, permet de lutter contre le stress et diminue le risque de développer la maladie d’Alzheimer. Par ailleurs, les grands-parents travaillent leur mémoire en transmettant leurs savoirs et souvenirs. 

Le sentiment d’appartenance

À Loma Linda en Californie, surnommée l’« oasis de la longévité », la communauté des adventistes du septième jour vit ensemble et œuvre quotidiennement pour un bien commun. Ce fort sentiment d’appartenance va bien au-delà de la bienveillance envers les uns et les autres. 

En effet, selon le chercheur américain Dan Buettner, l’engagement spirituel ou religieux pèse dans la balance de la longévité :

« Les personnes qui accordent de l’attention à leur côté spirituel présentent des taux plus faibles de maladies cardiovasculaires, de dépression, de stress et de suicide, et leur système immunitaire semble mieux fonctionner ».

Les relations d’entraide 

À Okinawa, un moai désigne un groupe de soutien social. Selon les groupes, le soutien peut être émotionnel, financier ou encore en rapport avec la santé ou la spiritualité. Quoi qu’il en soit, il y règne toujours un grand respect et un profond désir d’engagement mutuel. 

Les moais permettent aux personnes âgées de se retrouver autour d’une tasse de thé, d’échanger, de danser, de rire, de pleurer ensemble… Certains d’entre eux ont même existé pendant plus de 90 ans ! 

Saviez-vous qu’en adoptant un mode de vie sain vous pouviez avoir un impact sur votre ADN et donc, sur les gènes transmis à votre descendance ? En tout cas, c’est ce que l’épigénétique montre…

Sources : 

Connaissez-vous les zones bleues ? [vidéo en ligne]. RTL. 05/09/19. Disponible sur : https://www.youtube.com/watch?v=3RQezOiH3ho (27/06/22).

Blue Zones. Blue Zones, live longer, better [en ligne]. Disponible sur : https://www.bluezones.com/ (28/06/22).


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