Le bonheur vue par la philosophie et la psychologie
Depuis l’Antiquité, les grands philosophes se penchent sur la question du bonheur. D’où vient-t-il ? Est-il réel ? Sommes-nous sujets au bien-être intérieur ? Des questions existentielles qui perdurent à travers le temps.
Les sciences humaines reprennent la question sous un angle nouveau :
N’existerait-il pas des facteurs fondamentaux qui nous prédisposeraient à être plus heureux ou malheureux ?
Mais le bonheur, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit tout compte fait d’instants merveilleux, de plaisirs partagés, de moments de joie intense, d’une soirée entre amis, d’un repas en famille, etc.
Puis, le bonheur se traduit également lors de périodes d’euphorie. Après avoir réussi un examen, après une naissance, lors d’un mariage.
Mais ces petits plaisirs représentent des phases courtes de jouissance. Ce n’est pas le bonheur véritable.
En effet, le bonheur suppose d’être durable. S’il n’est pas présent sur le long terme, on parle alors d’être heureux sur le moment présent.
Le bonheur, c’est un amour qui se prolonge entre deux personnes. C’est le plaisir de faire un job qui vous plait sur la durée, c’est vivre ses passions.
Peut-on mesurer son bonheur ?
Des chercheurs ont entrepris de mesurer son bien-être objectivement. Ainsi, pour mesurer le niveau de satisfaction, ils ont développé le “life satisfaction” ou “well subjective being”.
Les méthodes consistent à sonder des échantillons de populations en posant des questions. Telles que “ êtes-vous pleinement satisfait de votre vie ?”. A partir des résultats, comparer les réponses en fonction du revenu, de l’âge, du sexe, de la religion.
Un premier constat a été fait, il n’existe pas de corrélation entre bonheur et richesse. A l’inverse, le travail, la famille, les relations jouent un rôle bien plus important dans le bien-être durable. Plus étonnant, plusieurs études ont démontré que le bonheur augmente avec l’âge.
Une des conclusions majeures de cette démarche est que notre satisfaction est bien plus affectée par notre situation immédiate que par des facteurs généraux comme le fait d’être riche, marié ou en bonne santé.
Des personnes nées pour être heureuses ?
Si les constats ont prouvé que la richesse n’est pas un facteur de bonheur, et que l’amour, la famille et le travail y contribuent. Un autre résultat a été démontré concernant nos prédispositions au bien-être.
En effet, de même qu’il existe des personnalités anxieuses, dépressives ou mélancoliques, certaines personnes semblent être prédisposées au bonheur.
Parmi elles, on compte les optimistes, ceux qui prennent la vie du bon côté, surmontent les épreuves avec plus de facilité, gèrent bien leur stress.
De plus, des tests auraient montré que le taux de sérotonine présents dans nos corps est inégalement réparti dans la population. La sérotonine est un neuromédiateur naturellement produit par l’organisme qui agit comme un euphorisant.
Ainsi, certaines personnes en produisent plus et s’ouvrent donc plus facilement au monde, se sentent mieux et sont bien plus actives. A contrario, un déficit de sérotonine est associé à des tendances dépressives.
Ce taux dépend des expériences de la vie mais aussi de facteurs génétiques. Il existe donc bel et bien des personnes ayant un “capital bonheur” supérieur aux autres.
Source: www.scienceshumaines.com
👉 En savoir plus au sujet des philosophes et du bonheur : Le bonheur vu par les philosophes
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